Bogotá

Calle 67 # 7-35, Bogotá, Bogotá 110231, Colombia

Bogotá est une ville tentaculaire. Avec plus de 10 millions d’habitants avec ses banlieues, elle s’étend sur 35 km du nord au sud et 18 km de l’est à l’ouest. Comme Quito, la ville est à 2700m d’altitude ce qui en fait une des villes les plus froides du pays. Les colombiens la surnomment donc « la nevera » (le frigo).

Nous avons rendez-vous avec Juliana qui sera notre guide pour la journée. Diplômée ingénieure, elle s’est découvert une passion pour le tourisme et a suivi une formation de guide. Elle parle bien anglais et est vraiment sympa. A 30 ans elle est mariée mais n’a pas d’enfant. Elle a déjà voyagé aux USA, au Canada et au Royaume-Uni ce qui est assez rare  pour une latino-américaine.

Juliana & Gaby

Notre première destination de la journée est le Cerro de Montserrate, colline ou montagne qui domine Bogota de 500m à l’est et à laquelle on accède par un funiculaire. De là haut, la vue sur la ville est impressionnante mais comme il pleut les photos que nous prenons, Gaby et moi, sont plates et grises. En voici une meilleure pour vous donner une idée.

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Il y a là haut une basilique dont l’intérieur est assez dépouillé, pas rococo pour deux sous, un restaurant soi-disant gastronomique que nous n’avons pas testé, et quantité de boutiques de souvenirs ou de restauration, cet endroit étant une destination favorite des Bogotanos le week-end et les jours fériés. Nous buvons un thé de coca histoire de mieux supporter les 3100m d’altitude.

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Redescendus, nous pouvons confirmer nos premières impressions sur la ville. En matière de développement, elle semble un peu plus moderne que Quito et ressemble par certains aspects à une ville espagnole. La population compte beaucoup plus de blancs que les autre villes d’Amérique Latine à l’exception de celles d’Argentine. Il y a beaucoup de métis, très peu d’indiens, et quelques noirs. Cependant, il y a plus de mendicité qu’à Quito.

Sur la photo, Gaby se fait refiler un sachet de Chizi, le dernier fromage à la mode, Bon, dans ce domaine nous n’avons vraimet rien à craindre des colombiens 🙂

Avant de déjeuner, nous allons visiter le Musée de l’Or. C’est un lieu extraordinaire qui regroupe la plus grande collection d’objets pré-colombiens en or et autres métaux ou matériaux  de toute l’Amérique Latine. Il est stupéfiant de voir à quel niveau de compétence technique et de développement ces peuples étaient parvenus.

Il est à noter que les Incas ne sont jamais parvenus en Colombie, s’étant arrêtés en Equateur dans leur progression vers le nord lors de l’arrivée des Espagnols.

Ces quelques photos ne donnent qu’une vision imparfaite et partiale des merveilles dont regorge ce musée

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sans titre-98Arrive l’heure de déjeuner. Juliana nous conduit dans un petit restaurant où l’on sert une cuisine typiquement colombienne. Gaby et moi partageons une bandeja paesa qui consiste en haricots rouges, riz, viande hachée, chorizo, avocat, dos de porc rôti, oeuf et salade, le tout rarosé d’un jus de fruit maison.

C’est extrêmement copieux et un plat qui coûte 7€ suffit pour deux. D’une façon générale, en Amérique Latine, les portions sont toujours généreuses et le concept entrée/plat/dessert ne se rencontre que rarement, un plat suffisant généralement à calmer les appétits les plus voraces.

Bandeja paesa Nous continuons notre ballade et parvenons Place Bolivar, le centre de la ville. Il y a là regroupés la cathédrale, le Palais de Justice, et le Parlement, le Palais Présidentiel étant juste derrière ce dernier. Malgré la présence de la police et de la Garde Présidentielle, l’atmosphère est détendue.

On peut voir que le Président est là à la présence d’une ambulance dans la cour du palais. Où qu’il soit, le Président est toujours accompagné d’une ambulance pour le cas où.

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Après le centre névralgique de la ville, nous allons faire un tout au musée Botero. Fernando Botero, le plus connu des artistes colombiens a fait don à l’état colombien d’un certain nombre de ses oeuvres et de celles de sa collection personnelle.

L’homme a très bon goût : collection personnelle comprend (je cite de tête et j’en oublie) des Picasso, un Miro, un Monet, un Pissaro, deux Sonia Delaunay, un Chirico, un Chagall, un Klimt, bref que du beau monde le tout exposé dans une demeure tout en charme colonial.

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Pour vous donner une idée, voici une photo du Miro que j’aime bien. Il me rappelle les Shadoks.

Miro

Et voici la Joconde vue par Botero. Un peu transgressif n’est-ce-pas ?

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Et pour terminer notre ballade dans Bogotá, nous parcourons les rues de Candélaria, le quartier branché (j’allais dire branchouille), artiste, bohème de la ville. Il y a là beaucoup de maisons de style colonial abritant des cafés, des restaurants et toutes ortes de petites boutiques (lien youtube):

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et même notre hôtel :

Casa Deco

Bon, mon téléphone m’indique que j’ai assez marché aujourd’hui et il est donc temps de s’arrêter et boire un bon petit café.

Distance

Mañana es un otro dia ! Nous partons pour la campagne, Villa de Leyva plus précisément, alors à bientôt.

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