Quito, premières impressions

El Universo - Ecuador

Voilà, nous sommes arrivés à Quito et je profite du décalahe horaire (il est 5H du matin ici) pour vous faire part de nos premières heures de voyage.

Tout d’abord le voyage.

Tout a fonctionné comme sur des roulettes : notre cher voisin nous attend à l’heure convenue pour nous amener à l’aéroport de San Sébastien (Fontarrabie en fait), l’enregistrement sans problème, le premier vol jusqu’à Madrid à l’heure et sans souci, la correspondance à Madrid en théorie un peu juste (une heure) sans aucun souci non plus si ce n’est qu’il faut courrir un peu, le fauteuil réservé pour mes longues jambes bien disponible (ça n’a pas toujours été le cas) et le personnel d’Ibéria égal à lui-même c’est à dire pas très aimable (et je ne suis pas seul à le penser).

Ceci dit, grace à de forts vents favorables nous sommes arrivés avec une heure d’avance.

L’aéroport de Quito est quasiment neuf (il va bientôt fêter ses deux ans) et très agréable. Les formaliés d’immigration se déroulent avec efficacité et les bagages arrivent vite. Résultat : quand nous sortons de la douane (hypercoulante et souriante) nous sommes quarante minutes avant l’heure annoncée et notre guide n’est pas arrivé.

Nous attendons un peu et le voilà qui arrive, tout essoufflé, car il a été prévenu que l’avion était en avance.

Présentations, sourires, il s’appelle Luis, est jeune (30 ans max), parle un excellent anglais, conduit un petit 4×4 Kia (coréen je pense) et était prof d’histoire avant de devenir guide.

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Luis va être notre famille pendant 15 jours et sa Kia notre maison sur roues. Ça tombe bien, il est vtraiment sympa.

En route vers notre hotel, nous avons nos premières impressions visuelles du coin. Tout d’abord on est bien dans les Andes : la région est très montagneuse avec un volcan à plus de 5000m mais non enneigé quelque part en banlieue.

Les routes ont l’air de bonne qualité et le parc automobile loin d’être pourri. Le niveau général de développement me semble supérieur à celui du Pérou et de la Bolivie, peut-être pas si loin derrière le Chili mais ceci reste bien sûr à confirmer.

 

Nous arrivons à notre hôtel. Le gars de la réception ne retrouve pas notre réservation. Heureusement après avoir farfouillé dans mon sac à dos je retrouve la clé USB où j’ai la sécu de tous mes échanges de mail concernant le voyage. Tout s’arrange et le gars se confond en excuses … ce qui ne l’empêche pas de nous demander de payer d’avance ! Bon, pourquoi pas.

Ouf, nous voilà dans notre chambre, plutôt grande, moderne et agréable avec une douche à l’italienne (j’adore).

Mais cela ne nous fait pas oublier le soroche. Dès l’atterrissage nous avons remarqué que nous avions le souffle court et que chaque effort physique nous en coutait. En plus j’ai très mal à la tête, symptôme classique du mal des montagnes.

Une fois dans la chambre, je me jette sur mon Diamox pour essayer de faire en sorte que les symptômes soient atténués et que cela ne dure pas trop longtemps. A Cuzco, il est vrai plus haut, cela avait été plus violent (j’avais du arrêter mon blog) et cela avait duré 4 jours. 

 Aujourd’hui nous allons faire un petit tour de la ville et des environs et nous avons demandé à Luis de ne pas trop solliciter nos organismes.

A bientôt.

Ah, j’ai oublié de vous dire, le bandeau du journal en haut de cet article est en fait un lien clickable. Alors si vous voulez savoir de quoi on cause en Equateur en ce moment (en espagnol) il suffir de presser le doigt !