Lors de notre tour du monde, il y a 3 ans, nous avions fait une totale impasse sur les vaccinations bien que quelques endroits de l’itinéraire aient été situés dans des zones à paludisme (Parc Kruger notamment).
Et, chance ou pas, nous n’avions pas eu à souffrir du moindre bobo pendant les 4 mois du voyage à part le mal des montagnes, dont je parlerai plus loin, qui m’avait contraint à arrêter le blog avant la fin du voyage mais qui n’était pas infectieux.
En fait, les risques réels sur le terrain sont très difficiles à apprécier abstraitement, de son fauteuil, sans avoir de retour d’expérience.
Les sites officiels (Affaires Etrangères françaises, anglaises, américaines notamment) ouvrent un parapluie taille XXL et vous recommandent tous de vous faire vacciner contre tout ce qui est possible et imaginable.
Les voyageurs de retour des pays que nous allons visiter en reviennent généralement charmés sans faire état de difficulté particulière en matière de santé.
Pourtant ces pays sont censés être notamment touchés par (sans ordre particulier et j’en oublie sûrement) : le paludisme (malaria pour les intimes), la dengue, la fièvre jaune, l’hépatite A, la typhoïde, la rage sans oublier, cadeau de notre beau pays venu tout droit de notre DOM de l’Océan Indien à travers nos DOM caraïbes et guyanais, le fameux chikungunya.
De quoi vous filer une sacrée frousse et vous culpabiliser à mort.
Curieusement aucun de ces pays n’exige formellement à l’entrée d’avoir été vacciné contre quoi que ce soit sauf dans l’hypothèse où l’on viendrait d’une zone infestée. C’est pas moi, c’est l’autre.
Et s’il est vrai que nous passerons la majorité de notre séjour dans des zones sans grand risque, soit à cause de l’altitude, soit à cause de la sécheresse, nous allons tout de même séjourner 3 ou 4 semaines dans des régions côtières et tropicales, donc chaudes et humides, lieux de prédilection des moustiques.
Et donc, après avoir bien réfléchi, pesé le pour et le contre, pris conseil et nous être bien renseignés, nous avons finalement décidé de nous faire vacciner une première fois contre la typhoïde et l’hépatite A (injection unique) et, dix jours plus tard, contre la fièvre jaune.
Cette dernière vaccination se fait exclusivement dans un certain nombre de centres spécialisés et pour nous au service des maladies tropicales de l’hôpital de Bayonne. Le médecin qui nous a reçus, au demeurant sympathique et compétent, a manifesté des connaissances en géographie que je n’ai jamais rencontrées chez aucun de ses confrères auparavant : lors de l’enumération des pays où nous souhations nous rendre, il nous a précisé, j’allais dire presque village par village, où nous risquions d’être confrontés à tel ou tel danger sanitaire.
Ces vaccinations, si elles sont à n’en pas douter utiles, ont eu pour effet de nous mettre complètement à plat : après la première je me suis coltiné une infection urinaire chose que je n’avais pas connu depuis plusieurs années, et après la seconde j’ai subi une espèce d’état grippal prolongé avec fièvre, courbatures et nez qui coule dont je n’arrive pas à me débarrasser alors que nous ne sommes plus qu’à deux jours du départ. Quant à Gaby, elle a vu se développer des ganglions inhabituels sous les bras.
Nous partons donc avec une pharmacie nous permettant de faire face à tous les petits soucis qui peuvent survenir et, préventivement, avec de quoi résister, dès les premiers jours, au mal des montagnes, le fameux « soroche », qui m’avait littéralement anéanti lors de notre premier contact avec les Andes quand nous étions imprudemment passés du niveau de la mer (Lima) à plus de 3500 m (Cuzco) en une heure d’avion.
Bon, ce n’est pas que je m’ennuie mais je dois poser la plume, ou plutôt lever les doigts du clavier, pour aller me faire un petit grog ! Un bon prétexte pour s’entrainer à boire du rhum bien que notre destination soit plutôt téquila.
Tiens, en parlant de téquila ça me rappelle un truc :
Ciao et à +