Zipaquirá – Villa de Leyva

Huella Villa de Leyva

Bye bye Bogotá. Edwin (encore un prénom de footballeur brésilien) vient nous chercher à 9H, direction le nord-est. Comme nous sommes près de l’équateur, le soleil se lève vers 6H et se couche vers 18H. De ce fait les gens se lèvent tôt, vont au travail tôt et rentrent tôt chez eux. 9H n’est donc pas l’heure de pointe.

Malgré cela, il y a beaucoup de monde sur la route et cela rappelle beaucoup la circulation en région parisienne. Subjectivement, j’ai l’impression qu’il existe en Colombie une importante classe moyenne motorisée, beaucoup plus qu’en Equateur en tous cas. Les axes sont donc larges et la circulation relativement « civilisée » bien que le doublement à droite soit généralisé ainsi que le franchissement des lignes jaunes. On s’y fait mais le conducteur doit avoir des réflexes bien aiguisés.

Contrairement à Medellin, Bogotá n’a pas de métro. Pour transporter les millions de banlieusards se rendant à leur travail, la alcaldia (municipalité) a développé un système de longs bus articulés en site propre : le Transmilenia. Sur tous les grands axes, des couloirs de bus ont été créés, séparés du reste de la chaussée par un muret en béton de manière à ce que les automobilistes ne soient pas tentés de les emprunter. Les stations de bus sont aménagées sur les terre-pleins centraux de ces axes. La densité des bus est vraiment très importante et, subjectivement, j’ai bien l’impression que le Transmilenia a un débit proche de celui du métro parisien.

Boyaca, Colombia

Nous traversons d’interminables banlieues sans grand charme quand tout à coup il n’y a plus de Transmilenia et nous nous retrouvons sur la Autopista del Norte. Ce n’est pas une autoroute au sens où nous l’entendons chez nous mais plutôt une voie rapide sur laquelle le trafic est relativement léger.

Nous atteignons notre première halte, Zipaquirá, à une cinquantaine de kilomètres du centre de la capitale, après environ 1H de voiture. La ville a une centaine de milliers d’habitants et est plutôt mignonne. Mais ce qui nous fait nous arrêter là c’est sa fameuse Cathédrale de sel. En effet Zipaquirá est située au pied d’une montagne de sel existant depuis l’ère tertiaire.

L’exploitation du sel a commencé à l’époque précolombienne du fait des indiens chipchas qui peuplaient la région. Cette exploitation avait lieu à ciel ouvert. Progressivement, des galeries ont été creusées et, progrès technique et importance du gisement aidant, la mine de Zipaquirá et celle de Nemocón, sa voisine, sont devenues des éléments extrêmement importants de l’économie du pays.

Une première cathédrale souterraine fut construite par les ouvriers mineurs en 1954 avec une finalité purement religieuse. Mais elle dut fermler ses portes en 1992 à cause des risques d’éboulement. Une deuxième cathédrale fut donc construite dans les années 1990 .

sans titre-111C’est celle que nous visitons aujourd’hui et je dois admettre que bien que la foi ne soit pas un des traits principaux de ma personnalité, je suis impressionné par l’ampleur du monument réalisé puisque ce dernier est constitué par une reproduction du chemin de croix, suivi par une coupole pour se terminer par des nefs, le tout creusé à même le sel et décoré de sculptures en sel ou en marbre.

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Entre l’entrée du monument et son extrémité, la distance est d’environ 1km. Bien entendu le monument conserve aujourd’hui sa vocation religieuse, mais il consitue également un des hauts lieux du tourisme en Colombie.

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La visite terminée, nous reprenons avec Edwin notre route vers le nord-est et la petite ville de Villa de Leyva (prononcer Bija de Leïba, oui je sais c’est difficile mais on s’y fait). Nous sommes toujours sur l’autopista mais nous sommes maintenant dans la campagne  et au fur et à mesure que nous avançons, le paysage devient plus accidenté puisque nous commençons à escalader la « cordillera oriental », une des 3 chaines de montagnes orientées nord-sud  qui divisent le pays. Au-delà de cette cordillera s’étant la zone plus basse et plus plate de la pré-amazonie, déconseillée aux touristes du fait de la persistance, par endroits, de la guérilla.

Nous entrons dans la province de Boyaca, connue comme étant le berceau du pays puisque c’est près du petit pont sur la rivière Boyaca que Simon Bolivar livra en 1819 la bataille décisive contre les espagnols qui aboutit à la création de la Grande Colombie indépendante.

Mais la province de Boyaca est également celle des « Maetros de la papa », les rois de la pomme de terre ! Et c’est vrai que nous allons en manger beaucoup dans les jours à venir.

Après avoir roulé à la vitesse de l’escargot sur des routes escarpées, suivant des camions hyper polluants nous arrivons enfin à destination. Au revoir Edwin; à dans 48H.

Villa de Leyva est un gros bourg de 10.000 habitants et constitue un des hauts lieux du tourisme en Colombie. La raison en est simple : l’endroit a un charme incomparable allié à une extrême gentillesse de la population. Si vous ajoutez à cela un climat très doux, il n’est pas étonnant que la ville figure dans tous les circuits touristiques du pays. C’est justifié et si l’on sent que la ville vit en partie du tourisme, ce n’est jamais oppressant.

La ville a conservé une architecture coloniale très pure. les maisons sont blanches et agrementées de portes, de fenêtres et de balcons en bois peint de couleurs vives. Les rues  ne sont pas à proprement parler pavées mais recouvertes de gros galets ce qui fait qu’il est difficile d’y marcher et que les marchands d’amortisseurs doivent faire fortune.

Villa de Leyva - Plaza

Mais ce que tout le monde vient voir ici, c’est la place centrale, la plus grande de Colombie et si je ne m’abuse, de toute l’Amérique Latine. C’est vraiment très beau et plein de charme mais c’est une vraie torture pour le photographe qui ne parvient pas, loin de là et quelque soit l’endroit où il se trouve, à tout embrasser et qui se trouve réduit à essayer de faire un panorama qui aplatit tout, comme ci-dessus.

Dans la rue principale qui mène à la place, nous percevons un attroupement. Je comprends vite qu’il s’agit d’un cortège funèbre qui se dirige vers l’église située au fond de la place, côté sud. Nous le suivons de loin. Le défunt (ou la défunte) devait être une personne relativement importante ou connue car il y a pas mal de monde.

Nous déjeunons sur la place pendant que la foule assiste au service. La ville, tourisme oblige, a beaucoup de restaurants et il y en a pour tous les goûts mais à des tarifs très raisonnables pour nous européens.

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Voici une petite vidéo, un peu cucul, mais qui permet de se faire une idée de la ville :

Une maison typique de VdL :

Villa de Leyva 1

et une rue non moins typique :

Villa de Leyva 3

Même notre hôtel, avec ses chambres minuscules, a le même style :

Getsemani

Le lendemain, pas de flanerie dans les rues et ruelles, nous avons au programme la visite des différents sites du coin.

Nous commençons par visiter le monastère dominicain d’Ecce Homo. C’est une construction qui date de 1620 et un des plus beaux sites du pays. Le monastère est construit en pierres et en adobe. Les pierres proviennent de carrières locales et contiennent de nombreux fossiles et en particulier des ammonites. On les voit absolument partout en particulier dans les socles des statues.

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La beauté du site, le charme de sa cour intérieure et de sa chapelle au toit en bois  ne doivent pas nous faire oublier que la motivation première des dominicains qui l’édifièrent était la conversion des populations locales avec des méthodes que nous jugerions aujourd’hui bien peu chrétiennes.

Ecce Homo - Villa de Leyva

C’est ainsi que sous toute une aile du monastère, celle où se trouve la bibliothèque, existait un sous-sol où étaient emprisonnés les indigènes rétifs à la conversion.

Ecce Homo - Chapelle

Nous continuons notre journée par une visite de l’observatoire astronomique de Zaquencipa. Notre guide, Awad, fruit du mariage d’un libanais et d’une colombienne, nous explique qu’il s’agit là d’une sorte de Stonehenge latino-américain créé par les indiens muiscas qui peuplaient les lieux à l’époque pré-colombienne.

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L’alignement des pierres leur permettait de déterminer avec précision certains évènements comme par exemple le moment des solstices d’hiver et d’été. Il y a là également un nombre important de pierres de forme phallique, symbole de fertilité.

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Le circuit se termine par le site dit de « Pozos Azules » qui comprend trois petits lacs d’un bleu profond causé par l’importante concentration de minéraux contenus dans l’eau qui interdit toute vie aquatique. L’endroit est calme et il n’y a pas grand chose d’autre à y faire que se balader en prenant quelques photos car le paysage alentour est superbe.

sans titre-130 Rentrés en ville, nous repartons flaner un peu, que c’est agréable, avant de s’atteler au classement et l’édition de nos photos. Au moment où j’écris ces lignes nous en avons déjà pris plus de 2300 et dans le tas beaucoup de mauvaises que vous ne verrez jamais 🙂

Demain nous nous lèverons à 6H du matin pour retourner à Bogotá et y prendre un avion qui nous amènera à Arménia, 300km plus à l’ouest, au pied de la cordilière centrale et quelques centaines de mètres plus près du niveau de la mer, dans une région qui s’appelle la Zona Cafetera. A nous les petits noirs tout en saveur qui s’appellent ici des tintos !

Et pour terminer, un peu de musique, pas colombienne mais argentine, mais tellement belle que je ne résiste pas à) l’envie de la partager :

Bogotá

Calle 67 # 7-35, Bogotá, Bogotá 110231, Colombia

Bogotá est une ville tentaculaire. Avec plus de 10 millions d’habitants avec ses banlieues, elle s’étend sur 35 km du nord au sud et 18 km de l’est à l’ouest. Comme Quito, la ville est à 2700m d’altitude ce qui en fait une des villes les plus froides du pays. Les colombiens la surnomment donc « la nevera » (le frigo).

Nous avons rendez-vous avec Juliana qui sera notre guide pour la journée. Diplômée ingénieure, elle s’est découvert une passion pour le tourisme et a suivi une formation de guide. Elle parle bien anglais et est vraiment sympa. A 30 ans elle est mariée mais n’a pas d’enfant. Elle a déjà voyagé aux USA, au Canada et au Royaume-Uni ce qui est assez rare  pour une latino-américaine.

Juliana & Gaby

Notre première destination de la journée est le Cerro de Montserrate, colline ou montagne qui domine Bogota de 500m à l’est et à laquelle on accède par un funiculaire. De là haut, la vue sur la ville est impressionnante mais comme il pleut les photos que nous prenons, Gaby et moi, sont plates et grises. En voici une meilleure pour vous donner une idée.

View image | gettyimages.com

Il y a là haut une basilique dont l’intérieur est assez dépouillé, pas rococo pour deux sous, un restaurant soi-disant gastronomique que nous n’avons pas testé, et quantité de boutiques de souvenirs ou de restauration, cet endroit étant une destination favorite des Bogotanos le week-end et les jours fériés. Nous buvons un thé de coca histoire de mieux supporter les 3100m d’altitude.

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Redescendus, nous pouvons confirmer nos premières impressions sur la ville. En matière de développement, elle semble un peu plus moderne que Quito et ressemble par certains aspects à une ville espagnole. La population compte beaucoup plus de blancs que les autre villes d’Amérique Latine à l’exception de celles d’Argentine. Il y a beaucoup de métis, très peu d’indiens, et quelques noirs. Cependant, il y a plus de mendicité qu’à Quito.

Sur la photo, Gaby se fait refiler un sachet de Chizi, le dernier fromage à la mode, Bon, dans ce domaine nous n’avons vraimet rien à craindre des colombiens 🙂

Avant de déjeuner, nous allons visiter le Musée de l’Or. C’est un lieu extraordinaire qui regroupe la plus grande collection d’objets pré-colombiens en or et autres métaux ou matériaux  de toute l’Amérique Latine. Il est stupéfiant de voir à quel niveau de compétence technique et de développement ces peuples étaient parvenus.

Il est à noter que les Incas ne sont jamais parvenus en Colombie, s’étant arrêtés en Equateur dans leur progression vers le nord lors de l’arrivée des Espagnols.

Ces quelques photos ne donnent qu’une vision imparfaite et partiale des merveilles dont regorge ce musée

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sans titre-98Arrive l’heure de déjeuner. Juliana nous conduit dans un petit restaurant où l’on sert une cuisine typiquement colombienne. Gaby et moi partageons une bandeja paesa qui consiste en haricots rouges, riz, viande hachée, chorizo, avocat, dos de porc rôti, oeuf et salade, le tout rarosé d’un jus de fruit maison.

C’est extrêmement copieux et un plat qui coûte 7€ suffit pour deux. D’une façon générale, en Amérique Latine, les portions sont toujours généreuses et le concept entrée/plat/dessert ne se rencontre que rarement, un plat suffisant généralement à calmer les appétits les plus voraces.

Bandeja paesa Nous continuons notre ballade et parvenons Place Bolivar, le centre de la ville. Il y a là regroupés la cathédrale, le Palais de Justice, et le Parlement, le Palais Présidentiel étant juste derrière ce dernier. Malgré la présence de la police et de la Garde Présidentielle, l’atmosphère est détendue.

On peut voir que le Président est là à la présence d’une ambulance dans la cour du palais. Où qu’il soit, le Président est toujours accompagné d’une ambulance pour le cas où.

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Après le centre névralgique de la ville, nous allons faire un tout au musée Botero. Fernando Botero, le plus connu des artistes colombiens a fait don à l’état colombien d’un certain nombre de ses oeuvres et de celles de sa collection personnelle.

L’homme a très bon goût : collection personnelle comprend (je cite de tête et j’en oublie) des Picasso, un Miro, un Monet, un Pissaro, deux Sonia Delaunay, un Chirico, un Chagall, un Klimt, bref que du beau monde le tout exposé dans une demeure tout en charme colonial.

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Pour vous donner une idée, voici une photo du Miro que j’aime bien. Il me rappelle les Shadoks.

Miro

Et voici la Joconde vue par Botero. Un peu transgressif n’est-ce-pas ?

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Et pour terminer notre ballade dans Bogotá, nous parcourons les rues de Candélaria, le quartier branché (j’allais dire branchouille), artiste, bohème de la ville. Il y a là beaucoup de maisons de style colonial abritant des cafés, des restaurants et toutes ortes de petites boutiques (lien youtube):

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et même notre hôtel :

Casa Deco

Bon, mon téléphone m’indique que j’ai assez marché aujourd’hui et il est donc temps de s’arrêter et boire un bon petit café.

Distance

Mañana es un otro dia ! Nous partons pour la campagne, Villa de Leyva plus précisément, alors à bientôt.

Rude journée

El tiempoCe 20 janvier restera dans ma mémoire de voyageur comme une journée particulièrement éprouvante.

Elle a en effet commencé à 5H30 du matin  pour se terminer vers 22H après de nombreux changements de mode de transport et quelques émotions.

Tout avait été pourtant bien prévu et bien organisé mais sans grande marge de sécurité.

Mais commençons par le commencement :

A vrai dire nous sommes un peu tristes de quitter Isabela avec son rythme de vie indolent, ses ballades sur la plage, ses habitants délicieux, sa voiture de police inhabituelle

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et ses fous à pattes bleues.

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Mais les réservations sont faites et il nous faut partir. A 5H30, le taxi pick-up commandé la veille arrive ponctuellement à la Casita de la Playa et nous embarque, tout affamés que nous sommes, à la jetée où règne déjà une animation joyeuse et bordélique.

Pendant que nous soumettons nos valises à une fouille sanitaire, une otarie glisse sans bruit sous le jetée flottante. Mais elle va trop vite et il ne fait pas assez jour pour que nous puissions la prendre en photo.

Apparemment plusieurs bateaux doivent partir à peu près en même temps. Le nôtre s’appelle Gaby et il est plus petit que le Neptuno III que nous avions eu à l’aller. Un petit coup de panga et nous sommes une quinzaine à embarquer. Les places sont chères pour être sur les banquettes extérieures car nombreux sont ceux qui craignent le mal de mer.

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On ne peut pas leur donner vraiment tort car aujourd’hui la mer est plus formée qu’à l’aller avec des creux d’environ 1,5m, de quoi faire rigoler n’importe quel navigateur de la Route du Rhum, mais de quoi faire taper sérieusement le Gaby et de balancer quelques paquets de mer sur ma Gaby dont la polaire est bientôt trempée. Heureusement l’eau est à 25°C. On fait même la course avec le sosie du Gaby :

Course de bateauxHeureusement, le trajet est plus court d’environ 25 mn par rapport à l’aller soit 1H50. Nous arrivons à Puerto Ayora, re-panga, re-taxi pour rejoindre Baltra, re-pluie au milieu de l’île de Santa Cruz, re-panga pour Baltra, re-bus minable pour l’aéroport, ouf, il ne reste plus qu’à s’enregistrer et aller enfin manger un sandwich.

Ce coup-ci, nous voyageons avec une compagnie équatorienne, la TAME, qui doit nous amener à Quito avec une escale à Guayaquil. Cela commence très bien parce que l’Airbus A320  part avec 20mn d’avance. On nous sert un wrap et un soda, de quoi regonfler un peu les batteries. Nous nous posons à Guayaquil où nous devons rester dans l’avion pendant que certains passagers descendent et d’autres remontent pour faire Guayaquil – Quito.

Théoriquement l’escale doit durer 40mn mais au bout d’ 1H30 nous n’avons toujours pas décollé et on nous donne encore moins d’information que la SNCF. Je commence à m’inquiéter car à Quito nous avons théoriquement 1H40 pour récupérer nos bagages, nous enregistrer sur un vol Avianca pour Bogota et essayer de récupérer la TVA payée sur nos hébergements en Equateur. Or nous sommes bien partis pour n’avoir qu’une heure, et encore, pour faire tout ça.

Les miettes

A Baltra les oiseaux se jetent sur les restes de nos sandwichs (en Equateur ils appellent ça « sanduches »)

L’avion décolle enfin. On nous sert une enchilada vraiment minable mais nous faisons avec. Le parcours est en fait très rapide et nous nous posons à Quito où le manque d’oxygène s’abat sur nous. On l’avait oublié celui-là, et pas question de courir dans les couloirs. Gaby et moi nous concertons et tombons d’accord : pas le temps de s’occuper de TVA, de discuter avec des fonctionnaires des impôts pour un résultat aléatoire.

Nous récupérons nos bagages et filons vers les banques d’enregistrement Avianca. Là le type nous regarde l’air buté et nous fait : « Lo siento » (je suis désolé), mais pour les vols internationationaux il faut s’enregistrer 3H à l’avance.

Panique à bord ! Gaby et moi sommes décontenancés : comment peut-on exiger que des passagers arrivent avec 3H d’avance pour un vol qui va durer 1H10 ou 1H20. Nous sommes scotchés au guichet mais n’avons pas l’intention de nous laisser faire. Nous restons immobiles. Le gars doit lire dans nos yeux une froide détermination (là je raconte n’importe quoi car en fait on balise un max) et après quelques interminables secondes  … nous demande nos passeports pour nous enregistrer.

Ouf ! Après ça la fouille des bagages semble une formalité et nous nous retrouvons en salle d’embarquement, crevés, affamés, à bout de nerfs, mais rassurés. Peut importe alors que bien que l’avion soit là, que tous les passagers soient également là, nous partions avec 45mn de retard.

Nous nous posons à Bogota. Les formalités d’immigration se passent bien. Nous allons récupérer nos bagages. Voilà la valise de Gaby qui arrive parmi les premières. Mais où est la mienne ? Nous attendons, attendons, cela fait un bail que tous les passagers venant de Quito sont déjà partis. Et ma valise n’est toujours pas là !

Nous décidons que Gaby va sortir pour aller voir le gars qui doit nous attendre pour nous amener à l’hôtel : il ne faudrait pas qu’il se décourage et reparte vu qu’il est déjà tard.

De mon côté je fais tous les carrousels pour trouver ma valise : rien. Je vais au service des bagages perdus : on me ballade au carrousel 3 où bien sûr il n’y a rien. Je retourne les voir, exhibe mes reçus de bagage, ils appellent et là miracle : deux minutes plus tard on m’apporte ma valise. Où était-elle passée, je ne le saurais jamais.

Voilà cette dure journée s’achève. Nous arrivons à l’hôtel où nous sommes attendus (certaines choses fonctionnent), prenons un petit café colombien, une douche et dodo le ventre creux.

Demain, visite éclair de Bogota.

Galapagos

Ecuador

Guayaquil 090313, Ecuador

Nous venons de nous poser sur l’île de Baltra, aux Galapagos, avons passé les formalités et payé notre écot.

Mais pourquoi diable ont-ils installé le principal aéroport de l’archipel ici : il n’y a rien et c’est loin de tout. Dehors il fait chaud et le soleil tape fort mais il y a une brise marine pour atténuer un peu le coup de bambou.

Un bus nous attend. Nous enfournons nos bagages dans la soute et montons à bord. Quel supplice : le bus doit être prévu pour 30 personnes et nous devons être 45 à 50 à essayer de trouver une place. Il fait une chaleur insupportable. Je suis assis à côté d’une grosse mama équatorienne (à vrai dire il y en a peu de mince) quand le bus s’ébranle. Un peu d’air parvient par les fenêtres.

Dehors c’est le désert, la rocaille avec quelques buissons. Nous arrivons enfin à un débarcadère où attend un bateau. On entasse les valises sur le toit et c’est parti pour 10 mn de traversée (grand maximum) vers l’île voisine de Santa Cruz, île la plus peuplée de l’archipel et, au premier abord, aussi désertique que Baltra.

Le débarcadère sur Santa Cruz est du genre minimaliste : il n’y a rien si ce n’est quelques pick-ups. Il nous faut rejoindre Puerto Ayora, ville principale de l’île et de l’archipel, située à 40 mn de route. Un Monsieur nous aborde, il fait le taxi avec son pick-up et nous propose de nous ammener à notre hôtel pour $18. Nous acceptons.

Ajoutés aux $2 du bateau, cela fait en tout $20 alors que l’hôtel nous proposait le même service pour $50, proposition que j’avais refusée en prétextant une incertitude sur l’heure d’arrivée, excuse bidon s’il en fut.

Nous devons traverser toute l’île de Santa Cruz du nord vers le sud. Au milieu, il y a un ancien volcan. Au fur et à mesure que nous grimpons, le paysage change du tout au tout : du désert nous passons presque sans transition à la verte forêt et il se met à faire frais et même à pleuvoir, tout cela en 5-10 mn. Puis nous redescendons vers Puerto Ayora et notre hôtel qui se trouve à : 0°44’45.0″S  et  90°18’59.0″W.

Les lecteurs qui ont du temps devant eux et envie de s’amuser un peu pourront me faire un commentaire pour me dire le nom de l’hôtel 🙂

Ce dernier est sympa et à 2 mn de la rue princpale de Puerto Ayora, ville qui avec ses 12.000 habitants concentre la moitié de la population de tout l’archipel. Nous comprenons mieux pourquoi notre chauffeur de taxi nous disait avec fierté qu’il nous ammenait à la ciudad.

Cet en effet ici que se trouvent les meilleures infrastructures des Galapagos en matière de santé, d’éducation. Ici se trouvent les deux seuls distributeurs de billets de l’archipel. La ville vit du Parque Nacional, de la pêche et du tourisme. L’atmosphère est bon enfant et la vie se réroule à un rythme plus lent que sur le continent, qui n’est déjà pas très rapide.

Un des endroits les plus pittoresques de la ville est le petit marché aux poissons qui se tient en plein air.

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Pendant que les marchands débitent le poisson, les pélicans attendent patiemment qu’on leur jette les restes.

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Si on veut manger rapidement, quelques tables sont posées à côté du grill où l’on prépare le poisson tout frais qui vient d’être débarqué.

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Tout cela est bien sympathique. Nous devons néanmoins ne pas perdre trop de temps et réserver des places sur un bateau pour nous emmener demain sur l’île d’Isabela notre destination finale aux Galapagos où nous avons prévu de nous arrêter un peu et de nous reposer pendant deux jours. Les voyages ont beau former la vieillesse, ils ne nous redonnent pas les jambes de nos 20 ans 🙂

Il y a de nombreuses agences qui proposent des billets ici et nous en trouvons sans difficulté moyennant $60 pour deux. Curieusement, pour une ville qui vit en grande partie du tourisme, très peu de gens parlent anglais ici mais mon espagnol semble suffisant pour me débrouiller sans trop de difficulté. En plus tout le monde est vraiment gentil et serviable. Un vrai pays de bisounours !

Le lendemain, après une bonne nuit, nous embarquons à bord du Neptuno III, vaillante vedette rapide qui doit nous mener à Isabela en 2H15. En fait cela se passe en deux temps : après une demi-heure à patienter sur la jetée sans aucune information, un Monsieur arrive avec une liste de passagers. Notre nom est dessus. Nous montons donc dans un « panga » , grosse barque motorisée qui doit nous amener au Neptuno III. Là après une petite bousculade, nous trouvons en place assise à l’arrière, juste à côté des 3 gros moteurs Yamaha de 200cv chacun qui doivent nous propulser sur les 80 km de traversée.

Moteurs Yamaha

C’est parti. Nous filons à 25-30 noeuds. Ça tape, ça secoue, mais nous restons au sec. On nous a distribué des sacs plastique pour le cas où nous aurions le mal de mer mais tout va bien. Je ne pense pas qu’on puisse en dire autant des passagers assis serrés les uns contre les autres à l’intérieur du Neptuno. Nous aussi sommes serrés mais au moins nous avons de l’air.

En route, nous croisons deux ou trois autres vedettes et avons un aperçu de quelques unes des autres îles.

Dans l’archipel des Galapagos, seules quatre îles sont habitées soit, par ordre décroissant de population : Santa Cruz avec le chef lieu Puerto Ayora, San Cristobal avec la ville de Puerto Baquerizo Moreno, Isabela où nous nous rendons avec le village de Puerto Villamil et enfin Floréana avec son micro-village de Puerto Velazco-Ibarra.

La plus grande île par la taille est Isabela qui mesure 120 km du nord au sud mais elle ne compte que 2200 habitants. C’est ici que nous arrivons : re-panga pour le déchargement, re-taxe d’entrée (ici c’est $5) et re-recherche d’un véhicule pour nous transporter à l’hôtel. Ce dernier n’est qu’à 1km du débarcadère mais le soleil tape et la route est en sable ce qui n’est pas pratique pour traîner les valises.

Un minibus tout ouvert et avec 5 bancs nous dépose à la Casita de la Playa (0°57’25.0″S , 90°58’05.3″ W) , notre maison pour 3 nuits. Le propriétaire nous accueille. C’est la gentillesse faite homme. Il ne parle pas un mot d’anglais mais son espagnol est tellement lent et distinct que je comprends absolument tout de ce qu’il me dit. Ça change de l’Espagne.

Casita de la PlayaComme l’hôtel n’est pas plein on nous donne une chambre les pieds dans l’eau. Enfin j’exagère : pour accéder à la plage il faut traverser le Malecón qui prend ici la forme d’un chemin de sable où passe moins d’un véhicule par heure.

Puerto Villamil est un drôle d’endroit : d’abord c’est tout petit, les rues sont en sable, il y a quellques touristes comme nous mais trop (il faut être fou pour venir se perdre ici), les gens sont d’une extrême courtoisie (tout le monde vous salue, jamais un mot plus haut que l’autre).

C’est, pour ceux qui connaissent, une espèce de combinaison entre l’île de Pâques (en moins isolé) et Jericoacoara au nord-est du Brésil (en moins peuplé et agité). Bref un endroit archi-cool et parfait pour se poser quelques jours.

Il fait très chaud le matin quand le soleil tape mais dès le début de l’après-midi les nuages et la brise s’installent et il fait un peit 22-23° C bien agréable.

Il n’ y a vraiment pas grand chose à faire si ce n’est buller et aller voir les animaux. Et ça, ce n’est pas difficile.

Il y a beaucoup d’oiseaux,

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des flamands roses :

sans titre-77Pour les iguanes, il suffit de trouver quelques rochers volcaniques sur la plage et ça grouille : les mâles font 50 à 60 cm plus la queue soit environ 1-1,2 m. Ils ont des couleurs tournant du verdâtre au jaunâtre ou rougeâtre, mails ils sont vraiment moches. Les femelles sont un peu plus petites et noires.

Iguane mâlePrendre en photo des iguanes est la chose la plus facile au monde. D’abord ils se déplacent lentement, ensuite quand ils entendent un humain, ils arrêtent de se déplacer et attendent. En fait ils ne doivent pas se faire trop de souci car ils sont extrêmement protégés.

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Pour ce qui est tortues, Isabela est lieu d’habitat privilégié pour les tortues terrestres. Ces dernières vivaient paisiblement sur l’île avant l’arrivée des hommes qui ont amené avec eux des animaux, chiens, chèvres, dont certains sont devenus sauvages et des prédateurrs pour les tortues qui n’en avaitent pas précèdemment.

Les autorités ont pris la mesure du problème et ont créé un centre où les tortues peuvent se reproduire et où l’on veille à leur développement jusqu’à ce qu’elles soient en mesure d’être relachées dans leur environnement naturel.

Nous visitons ce centre un peu à l’écart du village : c’est un lieu très calme où les tortues sont regroupées par âge. Il y en a des centaines, peut-être des milliers.

Sentant l’intérêt de ses lecteurs décroître, latina2015.com a décidé de frapper un grand coup. Au diable les père-le-morale, voici en première exclusivité une scène de sexe entre tortues terrestres. Vous noterez en début de séquence les grondements de satisfaction du mâle et verserez une petite larme en pensant à la femelle en dessous :

Et puisqu’on est dans la vidéo, en beaucoup plus chaste cette fois ci, voici Monsieur Iguane faisant un 100m.

Demain, journée chargée : un taxi nous prend à 5H30, nous montons à bord du Gaby (et oui) direction Puerto Ayora, puis taxi et bateau pour l’aéroport de Baltra, avion Baltra-Quito avec escale à Guayaquil, et enfin avion Quito-Bogota. Bye bye Ecuador.

Pendant les 100 minutes d’escale à Quito, outre les bagages, l’emigration et l’enregistrement, nous allons essayer de récupérer la TVA sur nos hébergements en Equateur. ce n’est pas gagné mais j’ai toutes mes factures prêtes. Je vous raconterai.

En route pour les Galapagos

El Colono

Depuis Cuenca, nous avons devant nous deux jours de transition : une première journée doit nous amener à Guayaquil dont nous nous envolerons le lendemain pour les Galapagos.

C’est aujourd’hui notre dernière journée avec Luis et cela se sent. Il y a comme une certaine nostalgie/tristesse dans l’air parce que nous avons partagé deux semaines ensemble et sommes devenus amis .

Nous avons beaucoup apprécié sa gentillesse, ses connaissances, son écoute, son aptitude au partage, sa patience. En plus c’est un excellent chauffeur. Nous sommes près à le recommander très chaleureusement et sans aucune hésitation à quiconque souhaiterait les services d’un guide ne parlant qu’espagnol et anglais.

Gaby me taquine souvent en me traitant de Klugscheisser (en allemand celui qui la ramène par sa science). Eh bien Luis a mérité le titre de Klugscheisser Junior tant ses connaissances sont étendues ce qui est à mon sens une grande qualité pour un guide.

Nous allons une fois de plus grimper et redescendre les Andes, occidentales cette fois, en traversant le Parque Nacional de Cajas (le parc des boites) ultraprotégé écologiquement parlant puisque la durée de la traversée est mesurée (comme pour traverser l’ex Allemagne de l’Est) ce qui nous laisse à peine le temps de nous arrêter au point le plus haut de notre voyage, le col des Tres Cruces (les trois croix) à 4167m l’altitude.

PN Cajas

Remarquez, en chemisette par 4-5°C, on n’a pas trop envie de s’attarder !

Nous sommes bien au-dessus des nuages et allons en moins d’une heure redescendre dans la chaleur moite du niveau de la mer en zone équatoriale. L’organisme en prend un coup et lutte pour s’adapter. Nous retraversons donc les différents écosystèmes (páramo, higher cloudforest, lowercloudforest, plaine tropicale) avec les variations de végétation qui vont avec.

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Arrivés en bas, le payage est plus sec. Il y a beaucoup de plantations de bananes (Chiquita) et l’impression générale est, comment dire, un peu plus bordélique. Plus de musique, moins de discipline sur la route, un petit côté caraïbe.

La population, toujours très métissée, semble avoir moins de sang indien et plus de sang africain dans les veines. C’est déroutant mais sympa après 10 jours de hauts plateaux.

Nous voici à Guayaquil. C’est la plus grande ville du pays avec 3 millions d’habitants. C’est ausi la capitale économique et cela se sent : circulation délirante, gens pressés, nous sommes loin de la nonchalance des hauts-plateaux.

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La ville a beaucoup moins de charme que Quito ou Cuenca. On sent qu’ici c’est le business qui prime. C’est fonctionnel avec des immeubles modernes et hauts mais cela conserve un côté chaleureux et très vivant. On n’est pas à La Défense ou dans le quartier des banques à Francfort.

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Nous nous promenons sur la seule partie de la ville plutôt joile, le Malecón, ou front de mer rivière.

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Nous sommes en effet au bord de la rivière Guayas qui a donné son nom à la ville et qui communique directement avec l’Océan Pacifique. C’est en fait le plus grand estuaire de toute la côte Pacifique de l’Amérique Latine ce qui confère à la ville une situation privilégiée et lui permet d’être un grand port.

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En me balladant en ville, je tombe sur cet immeuble qui me rappelle une vie antérieure bien lointaine 🙂 :

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Bon, il fait vraiment très chaud (plus de 30°C) et très humide (plus de 95%) alors vite retour à l’hôtel et au confort de la clim !

Le lendemain, nous devons nous rendre à l’aéroport et attraper l’avion pour Baltra, principal aéroport des Galapagos. Avianca nous a prévenu qu’il partirait avec une heure de retard. Ça nous laisse du temps.

Le taxi qui nous amène là-bas pour $5 donne l’impression qu’il va tomber en pièces détachées au bout de 50m mais c’est un Toyota Yaris allongé par rapport à ceux de chez nous. C’est du solide et nous arrivons à bon port.

Les formalités d’embarquement sont un peu compliquées. L’ensemble des îles Galapagos forme en effet un Parque Nacional très protégé. Il y une inspection des bagages au départ comme à l’arrivée et on doit remplir tout un tas de formulaires. C’est encore plus astreignant que de quitter le pays.

Ça y est. J’ai réussi à dégoter un siège à la « salida de emergencia » pour mes longues jambes. Nous nous envolons et on nous sert une modeste empenada (espèce de chausson fourré en l’occurence à la viande) qui devra nous faire tenir jusqu’au diner. Ce sera juste. Je pense avoir déjà perdu 2 à 3 kg depuis que nous sommes partis à cause ou grace à des repas sautés ou des problèmes de turista.

Nous apercevons les premières îles : paysage désertique et ingrat. Nous nous posons à l’aéroport Seymour sur l’île Baltra. C’est géré par l’armée. Il n’y a rien d’autre sur cette île que l’aéroport.

sans titre-71Les formalités sont assez rapides mais avec une rigueur toute militaire. Pas question d’oublier quelque chose sur les formulaires. En tant qu’étrangers, nous devons nous acquitter d’une taxe/contribution de $100 par personne (aïe !, ce n’est que $6 pour les locaux) qui permet aux autorités locales de maintenir le parc et d’y investir.

Nous allons chercher nos bagages mais STOP ! Pas question d’y toucher ! Il faut maintenir une certaine distance pendant qu’un chien renifleur examine l’ensemble des valises à la recherche de je ne sais quoi : drogue, végétaux … mystère.

Nous voici enfin aux Galapagos. La suite au prochain numéro.